Alexandre-Vincent-Charles Berbiguier de Terre-Neuve du Thym (1764 or 1776) was a fou littéraire who appears, among other collections of outsider writers, in Pierre-Gustave Brunet's Les Fous littéraires : essai bibliographique sur la littérature (1880) and André Blavier's Les Fous littéraires (1882; rev. 2000). He was born in Carpentras, where he died in a 'hospice', and is most noted for his triple-volume self-published work Les farfadets, ou tous les démons ne sont pas de l'autre monde (1821), all about the little devils, elves, imps, goblins, call them what you will, but they have been making Berbiguier's life a mess for many years.
Berbiguier addresses his monster work of exorcism (as he hopes) – of which I've only read a certain number of pages (the ones in Blavier: a person can, er, only have so much of a 'bad' thing) – to all the leaders of the world, that they may be conscious of the colossal problems of the farfadets, of the torments they can bring to people's lives, for which he makes no apologies for creating neologisms from the root of the common noun: the abstract noun farfadérisme, the verb farfadériser, and the adjective farfadérien.
I'm not sure if it's just a question of Blavier's examples from this huge work, but the overwhelming impression I got from the excerpts was that Berbiguier's problem is at root Freudian: fear of sex, latent homosexuality, asexuality? Who can tell, but when a shameless demoiselle says that she knows what his problem is and puts her hand on his thigh, he behaves as if it's the end of the world – she's a farfadet! He's goes home with his thigh in pain. Furthermore, farfadets make women pregnant when their man is away, wreck marriages, can even cause virgin birth, and illnesses, etc.
Well, the pioneer psychotherapist Philippe Pinel couldn't cure him, so who could? An excellent, very funny rant to be taken in short doses, and I may well return to it for more fun: the book puts Berbiguier well up the with the best of the fous littéraires. And it's available – in full – free online through Gallica.
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André Blavier: Les Fous littéraires #1
André Blavier #2: Alexandre Ansaldi, G. Clair/Rupin Schkoff, Camarasa
André Blavier #3: Hyacinthe Dans
André Blavier #4: Ernest de Garay, aka Karl-des-Monts
André Blavier #5: Francisque Tapon-Fougas
André Blavier #6: Jules Allix
André Blavier #7: Alexandre-Vincent-Charles Berbiguier
2 comments:
Je regardais vos derniers posts et j’ai lu celui au sujet de Mireille. Je m’appelle Mireille. Ma mère était descendue dans la zone libre au début de la guerre pour être avec mes grands-parents qui habitaient en Provence, à Vaison-la-Romaine. Mon père était à l’hôpital des suites de blessures graves de la guerre. C’est mon grand-père qui a décidé de me prénommer Mireille parce qu’il a dit que c’était un prénom méridional. Il m’avait dit que Fréderic Mistral avait écrit en 1859, Mirèio (Mirèlha en graphie classique.) Ce prénom avait été traduit Mireille en français. Donc Mireille vient du Provençal Mirèio et non du nom de Marie directement. Je le pense car mon grand-père était très anticlérical et n’aurait pas aimé savoir que mon nom descendait de Marie … et entre parenthèse personne ici peut prononcer mon prénom a cause du r. J’ai du prendre un surnom car ils disent « mirayllee ou miree-elle ou marillee, c’est atroce.
Merci pour votre clarification de l'étymologie du mot, et j'en ai ajouté l'origine sur mon commentaire. Il y a belle lurette je travaillais avec une femme qui s'appellait Mirella, et je crois que cela doit être une variante de Mireille : elle était moitié anglaise moitié espagnole. Je pense que son père, qui était communiste, n'aurait pas aimé non plus une directe liaison étymologique entre Mirella et Marie ! Quand à la défiguration du mot par les Américains, oui, je suis d'accord...atroce !
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